Marche à suivre simplifiée :

- examiner les conditions pour agrandir ou aménager différemment les espaces, éventuellement avec un architecte. A ce stade, une simple esquisse suffit

- contacter un expert CECB qui réalisera la visite de votre bâtiment et vous donnera des conseils d'implantation et d'architecture bioclimatique (facteur de forme, dimensions des fenêtres, orientation des fenêtres au soleil, méthode de limitation de la surchauffe, etc...)

- finalisation des plans par l'architecte

- réalisation du rapport d'audit énergétique CECB (et éventuellement du rapport thermique de mise à l'enquête en parallèle)

- choix définitif d'une variante de rénovation

Réalisation échelonnée sur 3 ans (idéal en terme d'imposition), avec la 3ème année des factures pour le même montant que les subventions, afin d'éviter une augmentation ponctuelle de la charge d'impôts.

En changeant les fenêtres, et en rénovant un peu comme il faut (c'est à dire dans les normes), l'étanchéité à l'air augmente considérablement, ce qui a pour conséquences :

- moins de déperditions d'énergies

- un air intérieur de qualité bien moins bon

Il est donc nécessaire de prévoir un système de ventilation. Y renoncer, c'est accepter se lever 2 fois au milieu de la nuit pour aérer, ce qui est assez désagréable... + 3 fois par jour. Ou accepter de vivre dans un air de qualité misérable...

 En rajoutant de l'isolation par l'intérieur :

- la façade se refroidit. Son potentiel d'assèchement diminue également, vu qu'elle est moins chaude. Du coup elle gèle plus facilement en hiver et il apparaît plus facilement des fissures.

- les murs qui coupent l'isolation (murs intérieurs, murs de refend, mur mal isolé du voisin d'à côté ou du dessous) voient leur température diminuer et le risque de moisissures augmente considérablement (ça se calcule assez simplement pour savoir si le risque de moisissure est acceptable ou pas).

- l'isolation par l'intérieur d'une toiture avec une sous-couverture est hautement sensible. Le risque est important que l'humidité traversant le pare-vapeur côté intérieur se trouve piégé devant la sous-couverture. Il faut donc (selon norme) : réaliser une simulation hygrodynamique, choisir si possible un pare-vapeur hygrovariable, le poser de manière très soignée, vérifierl'étanchéité à l'air par blowerdoor, ventiler l'intérieur de la construction pour éviter des surcharges en humidité.

L'isolation par l'intérieur nécessite des retours d'isolation pour éviter des "points froids" (en fait des ponts thermiques) où l'humidité se condense pus moisit... Cela peut être assez contraignant. Une alternative couteuse mais qui résout le problème des moisissures est l'isolation "répartie" (ajout d'une faible couche d'isolation en extérieur pour éviter le "point froid").

Voici quelques trucs utiles choisis qui permettent des économies d'énergie / énergie grise.

Diminuer les consommations d'eau chaude

- Compteur d'eau chaude Amphiro (pas mal pour prendre conscience ou pour éduquer les enfants et les parents qui prennent des douches prolongées)

- Pomme de douche Softron BG (pas mal du tout, excellente pression, chaque jet d'eau est vraiment très fin, faisceau de jet de douche assez large, j'ai malheuresement pas trouvé de lien pour l'achat)

Diminuer les consommations d'électricité

- pince ampermétriques smappee (à brancher assez facilement sur un tableau électrique, cela permet de détecter des surconsommations d'énergie ou prendre conscience)

Diminution des déchets facile

- Désincription des envois commerciaux adressés : liste robinson

Diminution des consommations de chauffage en prenant en compte la météo

- thermostat de type Netatmo ou Nest

- Evohome de Honeywell. Il semble que l'application peut être liée à l'application smartphone IFTTT. De ce fait, un pilotage selon la météo est possible. Un feedback me serait utile (non testé à ce jour)

- diminution de la température ou arrêt de circulation d'eau de chauffage 2 heures avant le lever du soleil (le nombre d'heures dépend du type de construction). Il faut programer la chaudière, la PAC ou le circulateur ECS.

Température et humidité relative dans un petit puits canadien pendant la canicule 2015

Voici de nombreuses idées, qui permettent de limiter la surchauffe,

a. des les premiers stades de la conception de la maison, par des techniques très simples

b. avec de la technologie la plus économe en énergie

c. en adaptant le comportement des occupants

d. que propose Acrowatt Sarl ?

a. conception d'une habitation (construction neuve, rénovation) 

Plus le bâtiment est situé en zone chaude, plus il est vitré et plus il est "léger" et plus sa sensibilité à la surchauffe estivale est importante. Si l'aération pendant la nuit est impossible (bruit/ pollution, ...), l'importance des facteurs ci-dessous est encore plus grande.

- installer partout des protections solaires extérieures (même au Nord)

- situer les pièces de jour à l'étage supérieur (car la chaleur monte)

- construire certains éléments avec de la masse (en dur pour l'inertie), avec isolation extérieure et pas intérieure

- limiter les surfaces vitrées... (en contradiction avec la réalisation d'une maison passive pour l'hiver, qui nécessite une bonne part vitrée). Le bon équilibre est donc à trouver.

- limiter les fenêtres en toitures

- prévoir des aérations traversantes, dans le sens du vent dominant ou si possible avec des ouvertures sur 2 orientations différentes.

- prévoir des fenêtres de 1.6m de haut (positionnées de par et d'autre du niveau neutre...), fenêtre plutôt verticales qul'horizontales (c'est le contraire pour l'apport de lumière...), réaliser les fenêtres sous le vent plus grandes que les fenêtres au vent. 10 volumes d'air par heures devraient pouvoir être échangés. Une surface d'ouverture de 2-3% par rapport à la surface de plancher est nécessaire (recommandation Minergie) ou 1-2% pour une aération traversante (év. 6% selon la sensibilité de la pièce à la chaleur).

La réponse est OUI!

la question à ce poser c'est comment dimensionner pour que ce soit rentable? Il faut aussi se poser la question : en combien de temps est-ce rentable?

Pour que ce soit rentable au plus vite, il faut optimiser l'autoconsommation. Donc il faut savoir quand et combien vous consommez. Les pinces ampermétriques permettent d'estimer assez bien la consommation sur une période continue. Chacon propose un tel système.

Suite de quoi, il est facile de faire le parallèle avec la production photovolatïque et calculer le rendement.

Dans la grande majorité des cas, un kit photovoltaïque de petite dimension branché directement sur une prise électrique (maximum 600 W), vous permettra de couvrir les besoins de base de votre maison (veilles, téléphone, modem, ventilation mécanique si il y en a).

Le prix du kit photovoltaïque est alors déterminant.

Plusieurs entreprise propose des kits (sans garantie de rapport coût-efficacité)

- par exemple les tables photovoltaïque

- les kits tous prêt dans le commerce

Nous vous proposons également un kit avec excellent rapport qualité-prix fourni par un partenaire.

Les matériaux et techniques constructives ont des propriétés qui interaggisent sur la santé, le bien-être intérieur et l'cologie en général:

Santé :

- lumière naturelle optimisée. En plus de stimuler bénéfiquement, c'est la source d'éclairage qui surchauffe le moins les habitations en été.

- acoustique optimisée. Réduire le bruit provenant de l'extérieur ou entre les pièces permet de mieux récupérer pendant le sommel et améliore le confort de vie (diminution des résonnances). Le choix des matériaux et des détais constructifs permet d'influencer fortement l'acoustique. Les grandes baies vitrées sont réflectives et provoquent facilement des résonnances, ainsi qu'une mauvaise atténuation acoustique entre l'intérieur et l'extérieur. Pour certaines pièces, il est intéressant de choisir certains matériaux de mur absorbant le bruit.

- air ambiant sain. Le choix des matériaux influence grandement la qualité de l'air intérieur. Les techniques constructives également pour son influence sur la quantité de radon. Voici quelques matériaux Eco, par Lignum et par eco-bau.ch (en allemand).

- rayonnement électromagnétique limité (mise à terre dans les régles, pas de fils électrique à proximité immédiate de la tête de lit).

Ecologie du bâtiment

- énergie grise

- utilisation de matriaux recyclés, aptitude à la déconstruction, etc.

- concept de bâtiment. Le choix des techniques constructives influence la durée de vie des bâtiments. Toit plat ou pas/ technique mise en oeuvre pour les toits plats/ accessibilité des gaines techniques horizontales ou verticale, étanchéité sous radier/ étage sur terre battue habitable ou pas (et son influence sur les remontées de radon)

- intégration des évolutions technologiques probables (l'amélioration des performances des pompes à chaleur nécessite de surdimensionner les entrées d'air ou les sondes géothermiques), smartgrid, optimisation de l'utilisation du solaire passif.

- la flexibilité d'utilisation d'un bâtiment (et donc sa durée de vie) a une grande importance. Par exemple, si une villa est utilisé pendant 15 ans par un couple avec 2 enfants, puis uniquement par le couple pendant les 35 années qui suivent, c'est un échec écologique. La planification de la modularité passe par la possibilité de transformer facilement en 2 appartements, éventuellement prendre en compte un agrandissement. futur ou transformer facilement en chambre d'hôte.